Le glutathion chez la femme enceinte et qui allaite

Le glutathion de la femme enceinte, à l’accouchement et la période périnatale et qui allaite

Pendant la grossesse:

Les femmes sont soumises à des changements physiologiques drastiques durant à grossesse. En fait, ce sont les plus importants changements à l’exception de leur propre naissance. La période de grossesse est une étape nécessitant des exigences et parsemée de risques et de complications potentielles. La mère et l’enfant sont à la merci de leur constitution génétique qui peut se révéler la cause principale de certains conflits de santé. Cependant, ils sont également susceptibles aux composantes de l’environnement, notamment l’air, les aliments, et les liquides qu’ils consomment. Il est particulièrement important d’éviter ou de limiter l’exposition aux substances toxiques et tératogènes (substances causant des anomalies congénitales). Une bonne santé globale et une nutrition appropriée sont importantes à à la fois pour la mère et l’enfant. Les vitamines et les antioxydants ont naturellement un rôle important à jouer. Le Glutathion (GSH) porte plusieurs chapeaux dans ce scénario et s’avère être indispensable.

La liste est longue des maladies reliées à la grossesse. Il nous est impossible de toutes les décrire dans ce chapitre, mais nous soulignerons les maladies dont le rôle du GSH détient une pertinence particulière. Puisque les niveaux de GSH du nouveau-né dépendent grandement de l’état de glutathion de la mère, nous discuterons également des étapes de l’accouchement et de la période néonatale (soit de la naissance à 6 semaines).

Plusieurs femmes enceintes sont sensibles à l’hypertension (pression artérielle élevée). Cet état est causé par des virages hormonaux et des changements dans le volume et la circulation sanguine. Certaines femmes s’avèrent être toujours hypertendues, tandis que d’autres font l’expérience de ce problème seulement pendant la période prénatale. Environ, une femme sur vingt détient une condition plus sérieuse appelée prééclampsie.

La prééclampsie et le GSH:

Plusieurs scientifiques ont remarqué que lorsqu’il y a une complication de grossesse par une prééclampsie, il y a une chute précipitée dans la fonction d’antioxydants de la patiente. Cette condition

a été liée à l’oxydation de gras périphérique (peroxydation des lipides) qui endommage l’endothélium sensible (revêtement des vaisseaux sanguins). Une constriction subséquente des muscles dans les parois artérielles entraine un resserrement des voies et une diminution de la circulation sanguine. Combinée aux exigences de la gestation, cette condition enclenche une série complexe d’événements qui peut mener à une éclampsie complète.

Les chercheurs ont toujours noté que les niveaux de glutathion étaient très peu élevés chez les femmes enceintes hypertendues. G.Chen et son équipe de la University of Glasgow estiment que cette déplétion peut justifier certaines des caractéristiques importantes de l’hypertension de grossesse, c’est-à-dire un calcium intracellulaire élevé, une diminution de la déformation des globules rouges et un dommage endothélial. L’équipe de D.W. Branch de la University  of Utah considère que la peroxydation des lipides qui suit une prééclampsie pourrait faire partie du processus pathologique dans les cellules du placenta prééclamptiques (une formation de mousse cellulaire de la caduque).

Le syndrome HELLP constitue une complication sérieuse de prééclampsie. Les patientes souffrent de dommage au foie, d’une défaillance des globules rouges et la perte des globules sanguins coagulants. La perte de GSH est particulièrement prononcée. Les chercheurs ont établi une corrélation à trois éléments: la sévérité de la prééclampsie, la fragilité des cellules et le niveau d’oxydation du glutathion.

L’Équipe d’obstétrique du Dr C. Lee, établie à Londres en Angleterre, a tenté de contrôler les symptômes dans un groupe d’essai composé de patientes souffrant de prééclampsie. Les femmes ayant une condition sévère et ne répondant pas à la thérapie traditionnelle ont été traitées avec le S-glutation nitrosé. Une amélioration a été notée au niveau de la pression artérielle, de l’activation des plaquettes et de la résistance artérielle utérine sans porter atteinte au bien-être du foetus. En d’autres mots, ce traitement a ralenti ou inversé les symptômes de la maladie.

Le GSH et le diabète de grossesse:

Tous les patients diabétiques sont sujets à des niveaux élevés de production de radicaux libres et de peroxydation lipidique. Dans un environnement diabétique, les embryons développent une fréquence plus élevée de malformation et de problème de croissance. Ce phénomène est appelé « embryotoxicité ». Le mécanisme exact d’embriotoxicité » chez les diabétiques n’a pas encore été élaboré, mais il est évident que les dommages oxydatifs causés aux cellules jouent un rôle important. Des niveaux bas de GSH dans les embryons de ces patientes placent le foetus à risque face aux ravages des radicaux libres.

Une étude japonaise confirme qu’une restauration de l’état du GSH dans les cultures d’embryons a normalisé le retard de croissance et au contraire, des malformations d’embryons notés chez des mères qui n’ont pas reçu de traitement. Un groupe suédois a constaté des résultats positifs similaires en traitant des cultures d’embryons avec la NAC (N-acétylcystéine), un précurseur puissant pour hausser les niveaux de glutathion.

Quel est le rôle du GSH sur les substances toxiques et les tératogènes, l’alcool et le tabagisme et autres toxines durant la grossesse. Pour en savoir d’avantage sur ces conditions ABONNEZ-VOUS À MON INFOLETTRE

Le GSH, l’accouchement et la période prérinatale

L’une des complications principales lors d’accouchement est l’alimentation insuffisante en oxygène pour le bébé (hypoxie). Avant la séparation, le bébé est dépendant de l’approvisionnement ombilical pour son oxygène, mais ceci peut-être compromis durant l’accouchement. Pour un certain nombre de raisons, le bébé peut également souffrir de troubles respiratoires. Dans les deux cas, les conséquences d’hypoxie sont problématiques et tous les efforts sont déployés pour les éviter.

Lorsque le nourrisson ne reçoit pas une quantité suffisante d’oxygène, les cellules individuelles sont incapables de maintenir les niveaux d’énergie. Cette situation entraine alors des dommages hypoxiques. Une molécule appelée l’adénosine triphosphate (ATP), est responsable de transporter l’énergie provenant des générateurs puissants (mitochondries) aux cellules individuelles. Du fait que le GSH stimule la production d’ATP, il peut être alors considéré comme un agent antihypoxique. Une autre complication d’un enfant souffrant d’hypoxie est la peroxydation lipidique qui est également accédé par le GSH. Et il y a toute raison de croire que le GSH peut aussi aider les nourrissons souffrant de la fonction hépatique affaiblie (jaunisse)

 

Le GSH et la lactation :